Le sommeil est indispensable
Le sommeil dispose de nombreuses fonctions indispensables au bon fonctionnement du corps humain. Il agit à différentes échelles: aussi bien sur le plan physique que psychologique, mettant en jeu de nombreux mécanismes physiologiques.
Le sommeil est impliqué dans la réparation des muscles, de la peau et des os. Ces réparations physiques surviennent surtout pendant les phases de sommeil lent et profond où diverses
hormones contribuent à enclencher la réparation des tissus et la
formation des muscles. C’est donc surtout pendant la nuit que notre peau se répare: la division cellulaire de l’épiderme atteint son apogée à 1 h du matin.
De plus, le sommeil est indispensable au maintien des fonctions d’apprentissage et de mémorisation: il permet de maintenir les
connexions entre les neurones (synapses), renforçant ainsi la mémoire
innée (comme celle du passage d'une voiture) et la mémoire acquise (comme
celle des leçons). Le sommeil favorise donc le stockage
et l’organisation de nouvelles connaissances. Ce processus exige que le cerveau soit coupé des stimulations extérieures.
Depuis peu, on a découvert que chez l'enfant, la mélatonine (sécrétée lors du sommeil, pendant la nuit) semblerait avoir un effet antigonadotrope, c'est à dire qu'elle préviendrait une maturation sexuelle précoce et influerait ainsi sur le moment d'apparition de la puberté. De la sorte, la mélatonine inhiberait l'apparition des caractères sexuels secondaires. La baisse de production de mélatonine à la puberté correspondrait donc à une levée de cette inhibition : la mélatonine exerce des rétrocontrôles sur le système hypothalamo-hypophysaire. Cela expliquerait le fait qu'un disfonctionnement de l'épiphyse (en lien avec l'hypophyse) peut se manifester par une puberté précoce (développement accéléré des organes sexuels et du squelette).
Pendant son sommeil, l'enfant grandit en raison d'un pic de sécrétion
de l'hormone de croissance lors du sommeil lent.
Depuis peu, on a découvert que chez l'enfant, la mélatonine (sécrétée lors du sommeil, pendant la nuit) semblerait avoir un effet antigonadotrope, c'est à dire qu'elle préviendrait une maturation sexuelle précoce et influerait ainsi sur le moment d'apparition de la puberté. De la sorte, la mélatonine inhiberait l'apparition des caractères sexuels secondaires. La baisse de production de mélatonine à la puberté correspondrait donc à une levée de cette inhibition : la mélatonine exerce des rétrocontrôles sur le système hypothalamo-hypophysaire. Cela expliquerait le fait qu'un disfonctionnement de l'épiphyse (en lien avec l'hypophyse) peut se manifester par une puberté précoce (développement accéléré des organes sexuels et du squelette).
Le sommeil est également un temps privilégié de la constitution de l’immunité. Nos défenses immunitaires se façonnent
la nuit et le manque de sommeil contribue à
une sensibilité accrue aux infections.
"Les recherches
futures conforteront très probablement
toutes les hypothèses démontrant
qu'une bonne hygiène du sommeil est un
facteur capital de prévention des maladies." E.Mullens
Une autre fonction du sommeil est la mise au repos de
l’organisme, ou du moins la réduction de ses dépenses énergétiques et la
reconstitution des stocks d’énergie métabolique (glycogène contenu dans
le foie).
Les risques liés à un manque de sommeil:
Tout d'abord sur le plan comportemental, un manque de sommeil entraine : de la fatigue, somnolence, des troubles de l’humeur (irritabilité) de la mémoire ou de la concentration, des modifications du comportement alimentaire...Mais aussi une grande variété de troubles comme des vertiges, des crises de tétanie, de la " spasmophilie ", des douleurs, des maux de têtes.
De plus, les navigateurs en solitaire rapportent la survenue d'hallucinations auditives ou visuelles lors de fortes privations de sommeil.
Tout d'abord sur le plan comportemental, un manque de sommeil entraine : de la fatigue, somnolence, des troubles de l’humeur (irritabilité) de la mémoire ou de la concentration, des modifications du comportement alimentaire...Mais aussi une grande variété de troubles comme des vertiges, des crises de tétanie, de la " spasmophilie ", des douleurs, des maux de têtes.
Chez l'homme, le record détenu par l'Américain
Randy Gardner, qui est resté éveillé
durant deux cent soixante-quatre heures (11 jours), a eu
pour conséquences : une somnolence, la
survenue de micro sommeils, une baisse des performances
avec irritabilité, agressivité,
désorganisation cognitive, des troubles
visuels, intellectuels et une désorientation
temporelle.
Une importante réduction du temps de sommeil déséquilibre la régulation
de l'appétit et provoque une augmentation
de la faim avec un désir pour une
nourriture riche en calories et en hydrates de
carbone ( pain, légumineuse,riz...) avec, comme résultats, une prise
de poids et une augmentation du risque de développer
un diabète. Ainsi, il y a une relation
entre l'obésité et la dette de sommeil. Le sommeil est donc un enjeu majeur de santé publique.
Très récemment, il a été démontré que le manque de sommeil était responsable d'une inflammation dans l'organisme et augmentait très nettement le risque d'hypertension artérielle.
Très récemment, il a été démontré que le manque de sommeil était responsable d'une inflammation dans l'organisme et augmentait très nettement le risque d'hypertension artérielle.
De plus, les navigateurs en solitaire rapportent la survenue d'hallucinations auditives ou visuelles lors de fortes privations de sommeil.
Nous avons fait un test sur Marianne, pour établir un lien entre le manque de sommeil et les capacités cognitives :
On constate qu'après avoir très peu dormi, ses capacités ont diminué. Ce test souligne le fait qu'un manque de sommeil provoque des troubles de la concentration et de la mémorisation.
Ensuite, sur le plan physique, le manque de sommeil entraîne l'accélération du processus de vieillissement. La mélatonine étant un puissant anti-oxydant, elle traverse les parois cellulaires et paralyse ou détruit les radicaux libres (destruction de certaines bactéries et éléments à l'origine du stress oxydatif). Cela entraîne également la baisse des défenses immunitaires car la mélatonine aide à la réponse immunitaire des lymphocytes T.
Il y a également des conséquences d’un point de vue métabolique. Le manque de sommeil chronique entraîne un risque de résistance à l’insuline (hormone qui permet de diminuer le taux de sucre dans le sang) donc une augmentation des risques d’être sujet au diabète et à la prise de poids. Lorsque l’on dort, le corps sécrète une hormone coupe-faim. Si l’on dort moins, on sécrète plus longtemps l’hormone de la faim donc on a tendance à manger plus, à grignoter.
De plus, à long terme, on observe une recrudescence des maladies métaboliques, cardio-vasculaires et dégénérative. La privation chronique de sommeil est corrélée avec l’espérance de vie.
Cependant, on peut améliorer notre sommeil, modifier nos "mauvaises" habitudes, afin d'avoir une bonne hygiène du sommeil. Ensuite, sur le plan physique, le manque de sommeil entraîne l'accélération du processus de vieillissement. La mélatonine étant un puissant anti-oxydant, elle traverse les parois cellulaires et paralyse ou détruit les radicaux libres (destruction de certaines bactéries et éléments à l'origine du stress oxydatif). Cela entraîne également la baisse des défenses immunitaires car la mélatonine aide à la réponse immunitaire des lymphocytes T.
Il y a également des conséquences d’un point de vue métabolique. Le manque de sommeil chronique entraîne un risque de résistance à l’insuline (hormone qui permet de diminuer le taux de sucre dans le sang) donc une augmentation des risques d’être sujet au diabète et à la prise de poids. Lorsque l’on dort, le corps sécrète une hormone coupe-faim. Si l’on dort moins, on sécrète plus longtemps l’hormone de la faim donc on a tendance à manger plus, à grignoter.
De plus, à long terme, on observe une recrudescence des maladies métaboliques, cardio-vasculaires et dégénérative. La privation chronique de sommeil est corrélée avec l’espérance de vie.